lundi 30 juin 2008

Seuls Two

Seuls Two




Bonjour Eric, bonjour Ramzy. Aujourd'hui nous allons vous présenter un film. Ce film, nous ne le connaissons pas, ni vous, ni nous (le petit chat).
Parce que maintenant, tous les humoristes font du cinéma. Dany Boon bien sûr, mais aussi Florence Foresti, Gad Elmaleh, Albert Dupontel, Alain Chabat, Elie Semoun... Tous quoi, sauf les Chevaliers du Fiel. Ha non, c'est vrai, j'étais en train de citer des humoristes...

Avec Eric & Ramzy, on se souvient de La Tour Montparnasse infernale, et ceux qui les ont vu tentent d'oublier Double Zéros, Les Dalton, Steack...
Après autant d'échecs, et pour leur premier film en tant que réalisateur, on les attendait au tournant...

De et avec Eric Judor, Ramzy Bedia et d'autres acteurs, voir l'affiche.
Le speech : un policier têtu et maladroit, un peu stupide sur les bords et beaucoup au milieu, poursuit en vain depuis des années un "artiste" du cambriolage. Un jour qu'ils se couraient encore après dans les rues de Paris, ils se retrouvèrent seuls, tout seul à deux, avec personne autour. Le bon moment pour enterrer la hache de guerre ? Pas sûr...

Pari réussi pour Seuls Two. On rigole tout le temps, parfois grâce à un humour très décalé style (j'ose faire la comparaison) La Cité de la Peur, souvent grâce à des bons gags plus classiques.
L'idée est géniale, imaginez pouvoir jouer aux gendarmes et aux voleurs dans un Paris désert ou encore remonter les Champs Elysées en F1...
À part ça j'ai été surpris de voir Ramzy dans le rôle d'un type pas con, et surtout de voir que tout les deux jouent bien, en fait.
Et pour finir, vous remarquerez l'hommage qui est fait à La Tour Montparnasse Infernale...

Allez voir ce film.

"- mais j'avais demandé des frites
- ce sont des frites monsieur
- bein non ça c'est des pattes"

Collision ?

vous avez vu l'heure ?...




Un train peut en cacher un autre il parrait...
À noter qu'avant que je ne prene la photo, il était prévu que le deuxième train arrive avant le premier.

mercredi 18 juin 2008

Bis repetita phénomènes.

(Si ce n'est pas encore fait, veuillez d'abord lire l'article précédent)


Le problème avec la subjectivité, c'est qu'elle n'est pas objective (ou alors très peu).
Après une bonne nuit de sommeil (et une bonne journée de cours), j'ai décidé de réécrire un article sur Phénomènes.

Donc de M.N.S, avec les sosies d'Ewan Mc Gregor et de Catherine Zeta-Jones (toujours aussi subjectif).
L'histoire, vous la connaissez.

Je pense avoir développé une haine contre ce film (qui fait qu'après la séance on a peur des arbres), parce que j'ai été stressé pendant deux heures sans avoir été vraiment soulagé à la fin.

Mais en fait, c'est un film d'horreur... Et certainement plus dur à réaliser qu'un film comme Panic room ou Cube. L'angoisse est plus simple à amener dans les espaces clos, ou quand on ne voit pas ce qui se passe autour. Phénomènes, film d'horreur pour agoraphobe, se passe dans les grands espaces vides de la campagne est-américaine.
Deuxième challenge, faire une histoire crédible. Je sais, j'ai dit qu'elle ne l'était pas dans l'article précédent, mais c'est plus compliqué que ça. En fait elle est juste un peu trop énorme. Bon, certaines idées ne sont vraiment pas crédibles.
De plus, aucune subtilité dans les scènes gores, tout est montré.

En résumé, je ne conseille toujours pas ce film, bien qu'il risque de ne pas avoir le même effet hors d'une grande salle de cinéma vide... à vous de voir.
Bon point : j'ai enfin pu utiliser ma carte d'étudiant pour autre chose que rentrer dans mon lycée :-)

Pas contre, très mauvais point : pas d'interdiction ?! Même pas un petit moins de 12 ans ?!!
Mais que fait le CSA ?!!!

mardi 17 juin 2008

Phénomènes

Phénomènes




Parfois, l'on se rend à une séance de cinéma plutot qu'à une autre pour une simple question de timing.
Il fallait attendre une heure et demie pour Indiana Jones 4, quarante minutes pour Las Vegas 21, cinq minutes pour Phénomènes. Et c'est donc celui là qu'on a choisi de voir... On aurait peut-etre du attendre un peu...

De M. Night Shyamalan (Sixième sens, Signes, Le Village) avec Mark Wahlberg (La Planète des singes, Les Infiltrés) et Zooey Deschanel (Le Nouveau).

Le speech : Un prof d'SVT New Yorkais tente, avec sa famille, d'échapper à une mystérieuse toxine qui vient d'on ne sait où, qui se déplace on ne sait comment, et qui pousse les gens au suicide.
En passant, la toxine ne s'attaque qu'à la côte Est des États Unis.

Je vous présente le film le plus horrible, le plus stressant, le plus dérangeant, le plus angoissant qu'il m'ait été donné de voir.

- pause dans l'article -
La France vient de se faire éliminer de l'Euro !
On est débarrassé de tout ça jusqu'à la coupe du monde, hé hé !
- fin de la pause -

Avant d'écrire le scénario de ce film sur un post-it, Shyamalan a du lire Le Suicide pour les nuls. Ça commence fort deux minutes après le générique de début, par une fille qui se transperce l'aorte avec le crayon qu'elle a dans les cheveux. Et ça continue avec des types, beaucoup de types, qui sautent d'un toit. Ça aurait pu etre comique accompagné de la chanson It's raining men...

Bref, c'est un thriller extrêmement efficace, et il aurait pu etre bien avec une histoire un peu plus... Crédible.
Et puis c'est cool d'angoisser les gens, mais ça aurait été pas mal de donner quelques réponses aussi.
Je ne vais pas raconter la fin, il suffit de dire que c'est une fin à la Shyamalan...

Je ne conseille pas ce film, en tout cas pas au cinéma. Si vous voulez des émotions, il parrait qu'il y a un nouveau grand 8 en amérique : monté à 90 degrés, descente à 97. J'en reparlerai dès que je l'aurai fait :-D

et puis quand on sort de la salle, ça fait peur les gens qui ne bougent pas, dans le métro...